Dans le cadre de leurs études, les 2nde Bac...

Dans le cadre de leurs études, les 2nde Bac Pro Agroéquipement du Lycée Pommerit ont travaillé sur le thème de la presse, et notamment la réalisation d’articles. Un travail réalisé en cours avec leur enseignant de français, Emmanuel Chevillotte. En décembre dernier toute la classe de 2nde Pro Agroéquipement à la rencontre d’un personnage atypique, qui habite Pouldouran (22), Michel Le Merdy. Cet ancien agriculteur continue de travailler avec ses chevaux de trait. Une rencontre choc, qui a véritablement passionnée les élèves.
Emmanuel Chevillotte nous propose aujourd’hui de découvrir l’article réalisé par Aurélien Ruz et Adrien Rouxel suite à cette visite :


Rencontre : Michel Le Merdy toujours à l’ancienne et veut le partager

Michel Le Merdy est né et a grandi à Pouldouran, au lieu-dit Kerduault. Maintenant à la retraite, il aime le travail avec les chevaux même s’il a connu le début de la mécanisation.

Comment avez-vous débuté ?

Je me suis installé en 1971 avec mes parents. A l’époque il y avait 22 hectares de terres, on produisait du lait avec 12 vaches. Il y avait aussi une dizaine de génisses. Il y avait aussi quelques cochons comme dans toutes les fermes du temps. Après mes parents sont partis en retraite, j’ai travaillé tout seul jusqu’à ma retraite avec de l’aide des copains et des voisins.

Quelles évolutions avez-vous connues ?

J’ai connu l’époque des chevaux mais vraiment à la fin de cette époque. Puis j’ai eu deux tracteurs, des Massey-Fergusson. J’ai quand même tout le temps gardé des chevaux pour le plaisir, mais uniquement des traits bretons et plus particulièrement des traits postiers. Je travaille toujours un peu avec.

Aujourd’hui comment vous vous occupez ?

J’ai gardé un hectare de terre. Cette année j’y ai cultivé 3 000 mètres carrés de pommes de terres, 5 000 mètres carrés de betteraves. Les betteraves servent à l’alimentation des chevaux, et les pommes de terres pour ma consommation personnelle. Je fais aussi environ 100 round baller de foin pour les cinq chevaux.

Quels matériels d’attelage avez vous pour les chevaux ?

J’en ai pas mal. Une calèche qui est l’ancien corbillard de Pommerit-Jaudy, une remorque, un plateau, un rouleau, une faneuse... Mais l’outil qui me passionne le plus c’est la faucheuse. Je m’en sert encore pour faucher les refus. J’aime aussi dresser les chevaux, donc l’attelage va de soi avec le dressage.

Pour terminer, quelles évolutions trouvez-vous entre il y a 50 ans et aujourd’hui ?

Moi j’ai travaillé dur, mais nous n’avions pas une pression comme aujourd’hui. Quand je vois mes voisins, qui ont une pression qui est plus forte que nous à notre époque cela m’exaspère. Tout cela à cause de la loi IGV qui devait moderniser l’agriculture, mais qui au final diminue les prix aujourd’hui.


L’album photo de cette rencontre d’un clic ici

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