Les Bac Pro agri et agroéquipement étudient les fourrages
Les classes de terminales Bac Pro CGEA (agricole) et de Bac Pro Agroequipement du Lycée Pommerit ont bénéficié, le 11 février 2021, d’un temps d’échange concernant les fourrages sur deux demi-journées, et présenté par Remy Guého et David Mollière pour Corteva Agriscienc. Les thématiques suivantes ont été abordées :
- la conduite du maïs fourrage : il s’agissait de mieux appréhender les éléments du cycle de la culture, dans l’objectif d’adapter au mieux les choix de l’agriculteur. De par les nombreuses observations à effectuer sur le terrain, les notions agronomiques à maitriser sont fondamentales, outre les notions de rotations culturales, d’équilibre de fertilisation, de maitrise des adventices avec l’appoint du binage, l’accent était mis sur les choix variétaux et les capacités de compensation du peuplement végétal dans un contexte climatique évolutif. D’un point de vue pratique, un diagnostic a été établi sur un semoir monograine sur le pôle agroequipement, pour mettre en avant l’importance du choix, des réglages et de la maintenance des équipements.
- La conservation des fourrages concernait la seconde partie. Le froid s’est invité sur ces derniers jours, de quoi rappeler la nécessité de gérer au mieux les fourrages à vocation énergétique. La présentation a rappelé aux jeunes les conditions nécessaires pour assurer la bonne conservation des fourrages, avec une approche biologique des phénomènes liés au mode de conservation, il s’agissait de mettre en évidence les points clés dans l’organisation du chantier de récolte, et l’importance du tassage (visant à chasser un maximum d’air). Au pied du silo, les élèves ont participé à un diagnostic silo, à travers différentes mesures : densité par carottage, température à l’aide d’une caméra infrarouge, tamisage pour observer le hachage et le broyage des grains. L’enjeu étant de réduire au maximum les pertes lors des phases de stockage et de distribution, et d’en maximiser la valorisation par les animaux.
Plus largement, c’est bien une approche agroécologique visant à adapter nos pratiques aux évolutions de contexte.